Ont me nomme« Le Vers »depuis tellement longtemps que j’en ai oublié mon véritable nom…
Enfant, j’ai été confié au bon soin d’un oncle et sa femme suite à la mort subite de mes parents. Comme l’oncle en question avait déjà quatre enfants, ont a vite fait comprendre au Vers la place qu’il avait dans cette charmante famille.
La nourriture était une denrée difficile à gagner pour le père de cette famille et la bouche du Vers n’était pas véritablement la plus importante. J’était parmi eux depuis moins de deux semaine, quand, une nuit, je fus sorti du lit par une poigne si terrible qu’encore aujourd’hui, ma mémoire se rappelle l’atroce douleur…
Cette nuit là, je fus jeté dans un trou creuser à bras d’homme sous la remise au fond du jardin… Une fois par jour après cette nuit là, ils venaient jeter les restes de repas au fond de mon trou sans lumière. Jamais mon oncle, ni ma tante exécutaient cette besogne. Les enfants venaient me nourrir en m’insultant au passage :
-Qu’il est laid le ver de terre dans son trou !
J’ai passé cinq années dans ce trou sans voir la lumière du jour, ni respirer l’air frais d’un printemps naissant. J’ai été tellement longtemps prisonnier de ce trou que la couleur de ma peau est aujourd’hui d’une pâleur telle que la neige semble sombre à coté…..
Puis, vint la délivrance…
La pluie tombait sec depuis huit jours inondant plusieurs terre. Je dormais accroupi contre la paroi de glaise grisâtre du caveau de la petite remise quant je fus ensevelit par un mur qui céda. Je réussi, après maint effort, à me dégager et prendre la fuite vers l’Est. Je survécu grâce à mes instincts primitifs acquis lors de cette longue période d’incarcération…
C’est dans un sous bois, assis sur un rocher, dégustant la carcasse crue d’un renard que je fis la rencontre d’un puissant ensorceleur nomade qui m’enseigna les rudiments de la sorcellerie.
– Tu pourras au moins invoquer les flammes pour cuire ta viande, disait- t’il…
Je suis plutôt retourné rôtir toute la famille de mon oncle...
J’ai continué l’apprentissage de la sorcellerie auprès de quelques sorciers. Solitaire et peut social, « Le Vers » ne fait confiance qu’a très peut de gens.
Le Vers pense que la liberté ne se retrouve pas dans l’illusion procurer par la loi des dieux invisible vénérés par certain regroupement dictateur. Après avoir rencontré Claramoi, Le Vers a compris qu’avec une formation aux Arts du Combat, son savoir pourrait servir à défendre le droit d’être différent et libre à la fois…